Au bureau comme à la maison, nous avons besoin de nous chauffer, de nous éclairer, de nous équiper (en fournitures, en mobilier…). Nous avons donc besoin d’énergie et de matières premières. Nous savons tous aujourd’hui que leur consommation n’est pas sans conséquences pour notre environnement.
Comment faire pour réduire nos consommations ?
Dans la vie quotidienne, nous adoptons déjà des comportements qui per- mettent d’économiser l’énergie et les ressources, de trier les déchets… La première motivation est souvent la diminution des factures, en particulier les factures d’énergie!
Au bureau se présentent sans arrêt des occasions de consommer de l’énergie, produire des gaz à effet de serre, des déchets, des polluants… mais aussi de prendre en compte la protection de l’environnement.Y appliquer les mêmes principes qu’à la maison est tout aussi nécessaire : nous y passons beaucoup de temps, nous y sommes actifs et nous sommes nombreux à le faire.
Comment adhérer aux actions de réduction des impacts environnementaux des activités de bureau et rester motivé dans la durée ?
En commençant par des actions simples, en constatant que les gestes positifs payent et ont une réelle influence. Ainsi, les employés peuvent se renseigner sur les chiffres des principales consommations (ramettes de papier, électricité, eau…). En le rapportant au nombre de salariés, chacun mesurera concrètement ses consommations.
Ce type d’action peut venir d’une personne, d’une équipe, d’un service… Ces petites initiatives montrent que les habitudes et les comportements peuvent changer et que même des gestes modestes peuvent être ef caces. C’est un bon début pour se lancer dans des actions plus ambitieuses.
Où et comment agir ?
En image, les cibles privilégiées pour agir efficacement
Les PME de 20 salariés ont l’obligation, depuis le 1er janvier 2018, de trier leurs déchets de bureau.
Les administrations et les entreprises de plus de 100 personnes se plient déjà à cette mesure depuis juillet 2016, ainsi que les entreprises de 50 salariés depuis le 1er janvier 2017. Cependant les établissements regroupant moins de 20 personnes ne sont pas soumis à l’obligation de tri sélectif et de recyclage.
Cette mesure est prise dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
Les professionnels qui, par leur activité, produisent plus de 1 100 litres de déchets de papiers de bureau par semaine doivent les trier à la source et organiser leur collecte séparément des autres déchets pour permettre leur valorisation.
Si elles ne procèdent pas elles-mêmes à la valorisation de ces déchets triés, les PME doivent s’adresser directement à une entreprise de recyclage ou à un intermédiaire qui se charge de collecter, de transporter et de négocier les déchets, dans le but d’être recyclés. Chaque année elles se verront fournir avant le 31 Mars une attestation de leur prestataire prouvant et détaillant la prise en charge de leurs déchets l’année précédente (quantité, type de déchet, valorisation).
Les déchets de bureaux soumis à cette obligation regroupent :
Les entreprises qui ne respectent pas cette règle risquent une amende administrative maximale de 15 000 euros complétée d’une astreinte journalière.