Action de sensibilisation conviviale ayant pour but de faire de Bordeaux une ville sans mégot !
Pour la deuxième année consécutive, le Rotaract Club de Bordeaux organise une action de sensibilisation en proposant à ses membres et aux passants de ramasser les mégots de cigarettes sur le quai Louis XVIII, en face de l’esplanade des Quinconces.
Un mégot seul peut polluer jusqu’à 500L d’eau. Son filtre contient jusqu’à 2500 substances chimiques. Jeté sauvagement, il termine souvent dans les mers et océans. Pourtant, il est facile de le jeter dans des endroits appropriés et des solutions de recyclage sont en développement !
Le Rotaract de Bordeaux est un club service créé en 1968 par le Rotary International. Il réunit des jeunes entre 18 et 30 ans pour échanger des idées, développer leurs compétences professionnelles, monter des actions locales et internationales, promouvant ainsi l’Amitié par le service.
Easy Tri, partenaire de l’événement, est une éco entreprise créée en 2009, qui propose aux administrations, collectivités et entreprises, des solutions innovantes pour la gestion de leurs déchets d’entreprise (papier, cartouches, piles, gobelets, canettes’) en y associant une forte dimension d’éco-responsabilité et de sensibilisation des publics.
venez rencontrer des acteurs locaux de la réduction des déchets
à la pépinière d’entreprise « Bordeaux productic »
3 chemins du Marticot à Cestas
L’objectif de la Semaine est de sensibiliser tout un chacun à la nécessité de réduire la quantité de déchets générée et donner des clés pour agir au quotidien aussi bien à la maison, au bureau ou à l’école, en faisant ses achats ou même en bricolant.
La prévention des déchets c’est donc agir pour ne pas produire les déchets en consommant mieux (consommation de produits peu emballés, écolabellisés), en produisant mieux (production de produits éco-conçus), en prolongeant la durée de vie des produits (réparation et don) et en jetant moins (compost par exemple) !
La Semaine s’adresse aussi bien aux administrations et collectivités, aux associations, qu’aux scolaires et au grand public. Tout le monde peut agir !
La SERD, inscrite dans le cadre de la campagne nationale sur la réduction des déchets, est un moment fort de mobilisation. Elle dépasse même nos frontières, la Semaine est également organisée en Europe où près de 12 000 actions ont été mises en place dans plus de 27 pays.
Plus d’informations sur :
« En 2017, la consommation de l’humanité dépasse de 70% les ressources disponibles »
Le « jour du dépassement de la Terre » intervenait :
A chaque dépassement l’humanité vit à crédit, la Terre ayant épuisé les ressources naturelles qu’elle peut renouveler en un an, calculs de l’institut de recherches Global Footprint Network.
Aujourd’hui le monde fonctionne sur un système économique dit linéaire. Pour présenter les choses simplement, nous extrayons, nous utilisons, nous rejetons. Evidemment, ce système n’est pas durable.Dans cette équation, on ne prend pas en compte la finitude des ressources extraites.
Mais cela ne peut pas fonctionner indéfiniment. Lorsque l’on étudie les ressources non renouvelables dans la croissance économique, il apparaît très vite que sans un changement de paradigme l’épuisement des ressources risque de nous causer beaucoup (vraiment beaucoup) de problèmes.
En effet si l’on prend l’hypothèse d’un rythme de croissance constant à 3,5%, on estime que la totalité des ressources (c’est-à-dire les gisements connus et exploitables dans des conditions acceptables) sera épuisée d’ici 2080.
Au-delà de cette échéance, nous devrons creuser très profondément dans la croûte terrestre pour satisfaire nos besoins, ce qui implique que nous aurons besoin d’encore plus d’énergie pour atteindre les gisements. Il se dessine alors très clairement un cercle vicieux ou l’épuisement des ressources s’accélère.
Un changement de conception économique est plus que jamais nécessaire. La solution apparaît dans une économie dite circulaire où cette fois nous extrayons, nous utilisons et nous réutilisons. Le recyclage permet alors de satisfaire la majeure partie de nos besoins.
Les progrès techniques en matière de valorisation des déchets et de la matière en général offrent un fort potentiel de réintégration de la matière dans le cycle économique avec le moins de pertes possible.
En recyclant à 80%, on divise par 5 les quantités prélevées en milieu naturel. Mais, si l’on garde une croissance d’environ 3%, 80% de recyclage ne suffiront pas. En effet, le recyclage (80%) n’aurait que pour effet de faire gagner du temps puisque nous aurions toujours besoin de 20% de ressources naturelles pour remplir nos objectifs de croissance.
Aujourd’hui, si l’on voulait efficacement repousser les échéances, la croissance ne devrait pas dépasser la barre des 1%. Cette nouvelle échéance nous donne du temps, mais nous ne devons pas nous en satisfaire, car irrémédiablement les ressources finiront par s’épuiser.Une économie durable est censée nous faire gagner au moins un siècle, le temps que de nouvelles générations naissent et adaptent l’économie. Le recyclage apparaît donc indispensable à court terme certes, mais plus encore à long terme comme solution pour décaler l’épuisement des ressources.
Ce recyclage, puisqu’il induirait de réutiliser la matière nous permettrait aussi de réduire nos besoins et donc la production de ressources et d’énergie.
Dès lors, l’économie circulaire semble être la solution. En permettant à la matière d’être réinjectée dans le cycle économique, nous laissons tranquilles les ressources enfouies permettant ainsi d’éviter les rejets nocifs ou un surplus de matière. Recycler permet à la fois de faire des économies et de ne pas avoir d’effet nocif sur l’équilibre planétaire (notamment avec des émissions de CO2).
Les avancées techniques, mais plus encore la montée d’une conscience durable permettent aujourd’hui d’envisager l’économie circulaire comme véritable solution pour l’avenir. Les gens ne veulent plus d’un bien s’il est nocif pour leur environnement. La hausse des problèmes de santé et celle de la rareté de certains matériaux participent à la volonté de changer de paradigme.
Avec l’explosion démographique et l’émergence de nouveaux géants économiques, l’impact de l’humanité sur l’environnement augmente régulièrement. À tel point qu’on entrevoit l’épuisement de certaines ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables.