Le gobelet carton est de plus en plus présent au sein de nos entreprises, campus et collectivités. En effet depuis 14 septembre, les députés ont adopté trois amendements qui modifient l’article 11 ter du projet de loi sur l’agriculture, suite aux critiques faites envers les gobelets en plastique jetable, le gobelet en carton s’impose avec un design plus « green ». Il apparait comme le produit le plus écologique sur le marché, mais à tort ! Un bel exemple de greenwashing !
Les gobelets en carton ne sont pas la solution aux gobelets en plastique : un gobelet carton représente 4,1 g de pétrole avec un prix de revient 2,5 fois plus fort que le gobelet en plastique.
Vous êtes-vous déjà posé la question pourquoi votre café ne coulait pas à travers le carton ?
La réponse est simple : lors de la fabrication, une fine couche de plastique polyéthylène (PE) est thermocollée au carton permettant d’assurer l’étanchéité. Je vous invite tous à découper ces gobelets et observer attentivement son épaisseur afin de vous rendre compte par vous-même de cette couche de plastique.
Deuxième point le “100% recyclable” des gobelets cartons. Ces gobelets sont supposés recyclable, oui, mais cette fine couche de plastique polyéthylène (PE) complique bien les choses !
Pour les papetiers, cette couche est très difficile à cibler et à isoler de manière viable, c’est un frein considérable lors des processus industriels de recyclage. Ainsi, pour le moment de nombreux papetiers font abstraction de cette couche et intègre le plastique dans les processus classiques ce qui dégrade la qualité du papier et démontre que ces gobelets ne sont pas 100% recyclables.
Dans les autres cas, ces gobelets sont considérés en tant que DAE (Déchets d’Activités Économiques) et donc non recyclés.
Rassurez-vous, des filières sont en place et répondent déjà à cette problématique, une technique permettant d’extraire la fibre papier présente dans les gobelets carton en l’isolant des autres matières a été développé. A l’heure d’aujourd’hui donc, il y a donc très peu de gobelets cartons qui sont recyclés en France et encore faut-il mettre en place un tri à la source sinon ces gobelets seront incinérés ou enfouis.
Vous trouverez également sur certains gobelets les termes “100% biodégradables”. Sur ces derniers, la couche de polyéthylène (PE) est remplacée par une couche de polylactique (PLA), un polymère obtenu à partir d’amidon de maïs. Ces derniers sont certifiés compostables par la norme EN 13432. Cette norme garantit la compostabilité des emballages lorsqu’ils sont placés dans les conditions optimales de compost industriel (60°C, 95% d’humidité).
N’essayez pas de les mettre dans votre compost, seul des conditions de compost industriel pourront faire disparaître votre gobelet !
En comparaison aux gobelets plastiques jetables recyclés, ces gobelets cartons sont bien moins performants sur beaucoup indicateurs environnementaux comme le changement climatique ou encore l’eutrophisation même en les considérant 100% recyclés pour les premiers ou 100% compostés pour les seconds. Du point de vue opérationnel, ces gobelets provoquent de nombreux dysfonctionnements dans les distributeurs de boissons chaudes. Qui n’a jamais eu son distributeur en panne à cause d’une mauvaise éjection d’un gobelet carton ?
De nombreux industriels se penchent sur les différents matériaux à utiliser pour la fabrication de ces gobelets jetables mais finalement ne faudrait-il pas totalement les supprimer ? Partir sur une solution de réutilisation pour faire de ce déchet une ressource ? La réutilisation est en effet à privilégier avant le recyclage tout en utilisant un matériau ayant des filières de recyclage adaptées lorsque celui-ci sera en fin de vie après de nombreuses utilisations.
Le 27 juillet 2018 a eu lieu la journée RSE organisée par le groupe Pichet pour l’ensemble de son personnel. Cette journée, organisée chaque année, a permis à tous les collaborateurs du groupe de se consacrer entièrement au tri de leurs archives et au rangement de leur bureau.
Objectif clairement affiché : éliminer et recycler tout ce qui était obsolète, archiver tout ce qui devaient être préservé. L’implication de tous a été salué par l’équipe dirigeante et un repas festif à lancer le début du Cleaning Day.
Les avantages après ce type d’opération
Durant cet après-midi festive, EasyTri a présenté les outils de tri qui seront mis en place au sein du siège du groupe dès le mois d’aout.
- Noms & prénoms…
Les bonnes réponses
Composition des prix : (un Porte-carte Victoire Daumont (Maroquinerie Fondaudège) ; une boite cloche luxe cosmétique Bio Océopin (Cap Ferret) ; un confit de vin de sauternes Gondolo 50g (Sud Gironde) ; une confiture Gondolo 50g ; 2 bières Azimut (Brasserie de Bacalan) ; 1 verrine de Tchitchons nature (Ferme de Queyran -Sud Gironde) ; 1 verrine de Tchitchons au foie gras (Ferme de Queyran -Sud Gironde) ; un sachet de 6 chocolats en ganache (Chocolaterie Xavier Lalère – Fondaudège)
Les suggestions des équipes collectées lors de cette journée pour un mieux « travailler ensemble »
1. Avoir une vraie politique de traitement des déchets et d’économies d’énergie
2. Arrêter la climatisation et éteindre la lumière en plein jour
3. Éteindre les lumières la nuit
4. Sensibiliser aux économies d’énergie : éteindre la lumière des toilettes
Belle initiative, merci !
« Cleaning Day » ou comment profiter d’une journée pour faire le ménage dans vos dossiers. Trier, ranger, jeter seront les maîtres-mots pour optimiser votre fonds documentaire et améliorer votre bien-être au bureau tout en respectant une démarche écoresponsable.
Le cleaning day est une journée annuelle où les services d’une entreprise se consacrent entièrement au tri de leurs archives.
Pour réussir son cleaning day, l’entreprise doit voir dans cette opération une réelle opportunité de faire place nette dans ses bureaux et de rendre l’environnement de travail agréable et fonctionnel.
La préparation est primordiale pour lancer son cleaning day sur de bons rails. Elle nécessite de :
les répondeurs des téléphones sont activés, les messageries sont en veille, et tous se consacrent au tri de ses informations
» j’ai ouvert l’armoire de mon prédécesseur pour la première fois, qu’est-ce que je fais de ses dossiers maintenant qu’il est parti ? «
À l’issue de la journée, il n’est pas fréquent de voir paraître sur les sites intranet de l’entreprise ou sur son réseau social interne, photos et messages saluant l’effort collectif, les résultats obtenus « avant/après ».
Un cleaning day est donc une journée » coup de poing « . C’est une journée tournée vers l’avenir, pour rendre applicables de nouvelles règles, démontrées le bien-fondé d’une gestion documentaire basée sur le cycle de vie des documents et des données. La bonne volonté de tous est mise à contribution, il faut savoir aussi utiliser la pédagogie, la démonstration, voire l’exemplarité avec l’aide des représentants du management qui ont un rôle clé de motivation et de participation effective.
« En 2017, la consommation de l’humanité dépasse de 70% les ressources disponibles »
Le « jour du dépassement de la Terre » intervenait :
A chaque dépassement l’humanité vit à crédit, la Terre ayant épuisé les ressources naturelles qu’elle peut renouveler en un an, calculs de l’institut de recherches Global Footprint Network.
Aujourd’hui le monde fonctionne sur un système économique dit linéaire. Pour présenter les choses simplement, nous extrayons, nous utilisons, nous rejetons. Evidemment, ce système n’est pas durable.Dans cette équation, on ne prend pas en compte la finitude des ressources extraites.
Mais cela ne peut pas fonctionner indéfiniment. Lorsque l’on étudie les ressources non renouvelables dans la croissance économique, il apparaît très vite que sans un changement de paradigme l’épuisement des ressources risque de nous causer beaucoup (vraiment beaucoup) de problèmes.
En effet si l’on prend l’hypothèse d’un rythme de croissance constant à 3,5%, on estime que la totalité des ressources (c’est-à-dire les gisements connus et exploitables dans des conditions acceptables) sera épuisée d’ici 2080.
Au-delà de cette échéance, nous devrons creuser très profondément dans la croûte terrestre pour satisfaire nos besoins, ce qui implique que nous aurons besoin d’encore plus d’énergie pour atteindre les gisements. Il se dessine alors très clairement un cercle vicieux ou l’épuisement des ressources s’accélère.
Un changement de conception économique est plus que jamais nécessaire. La solution apparaît dans une économie dite circulaire où cette fois nous extrayons, nous utilisons et nous réutilisons. Le recyclage permet alors de satisfaire la majeure partie de nos besoins.
Les progrès techniques en matière de valorisation des déchets et de la matière en général offrent un fort potentiel de réintégration de la matière dans le cycle économique avec le moins de pertes possible.
En recyclant à 80%, on divise par 5 les quantités prélevées en milieu naturel. Mais, si l’on garde une croissance d’environ 3%, 80% de recyclage ne suffiront pas. En effet, le recyclage (80%) n’aurait que pour effet de faire gagner du temps puisque nous aurions toujours besoin de 20% de ressources naturelles pour remplir nos objectifs de croissance.
Aujourd’hui, si l’on voulait efficacement repousser les échéances, la croissance ne devrait pas dépasser la barre des 1%. Cette nouvelle échéance nous donne du temps, mais nous ne devons pas nous en satisfaire, car irrémédiablement les ressources finiront par s’épuiser.Une économie durable est censée nous faire gagner au moins un siècle, le temps que de nouvelles générations naissent et adaptent l’économie. Le recyclage apparaît donc indispensable à court terme certes, mais plus encore à long terme comme solution pour décaler l’épuisement des ressources.
Ce recyclage, puisqu’il induirait de réutiliser la matière nous permettrait aussi de réduire nos besoins et donc la production de ressources et d’énergie.
Dès lors, l’économie circulaire semble être la solution. En permettant à la matière d’être réinjectée dans le cycle économique, nous laissons tranquilles les ressources enfouies permettant ainsi d’éviter les rejets nocifs ou un surplus de matière. Recycler permet à la fois de faire des économies et de ne pas avoir d’effet nocif sur l’équilibre planétaire (notamment avec des émissions de CO2).
Les avancées techniques, mais plus encore la montée d’une conscience durable permettent aujourd’hui d’envisager l’économie circulaire comme véritable solution pour l’avenir. Les gens ne veulent plus d’un bien s’il est nocif pour leur environnement. La hausse des problèmes de santé et celle de la rareté de certains matériaux participent à la volonté de changer de paradigme.
Avec l’explosion démographique et l’émergence de nouveaux géants économiques, l’impact de l’humanité sur l’environnement augmente régulièrement. À tel point qu’on entrevoit l’épuisement de certaines ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables.
Au bureau comme à la maison, nous avons besoin de nous chauffer, de nous éclairer, de nous équiper (en fournitures, en mobilier…). Nous avons donc besoin d’énergie et de matières premières. Nous savons tous aujourd’hui que leur consommation n’est pas sans conséquences pour notre environnement.
Comment faire pour réduire nos consommations ?
Dans la vie quotidienne, nous adoptons déjà des comportements qui per- mettent d’économiser l’énergie et les ressources, de trier les déchets… La première motivation est souvent la diminution des factures, en particulier les factures d’énergie!
Au bureau se présentent sans arrêt des occasions de consommer de l’énergie, produire des gaz à effet de serre, des déchets, des polluants… mais aussi de prendre en compte la protection de l’environnement.Y appliquer les mêmes principes qu’à la maison est tout aussi nécessaire : nous y passons beaucoup de temps, nous y sommes actifs et nous sommes nombreux à le faire.
Comment adhérer aux actions de réduction des impacts environnementaux des activités de bureau et rester motivé dans la durée ?
En commençant par des actions simples, en constatant que les gestes positifs payent et ont une réelle influence. Ainsi, les employés peuvent se renseigner sur les chiffres des principales consommations (ramettes de papier, électricité, eau…). En le rapportant au nombre de salariés, chacun mesurera concrètement ses consommations.
Ce type d’action peut venir d’une personne, d’une équipe, d’un service… Ces petites initiatives montrent que les habitudes et les comportements peuvent changer et que même des gestes modestes peuvent être ef caces. C’est un bon début pour se lancer dans des actions plus ambitieuses.
Où et comment agir ?
En image, les cibles privilégiées pour agir efficacement
Les PME de 20 salariés ont l’obligation, depuis le 1er janvier 2018, de trier leurs déchets de bureau.
Les administrations et les entreprises de plus de 100 personnes se plient déjà à cette mesure depuis juillet 2016, ainsi que les entreprises de 50 salariés depuis le 1er janvier 2017. Cependant les établissements regroupant moins de 20 personnes ne sont pas soumis à l’obligation de tri sélectif et de recyclage.
Cette mesure est prise dans le cadre de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte.
Les professionnels qui, par leur activité, produisent plus de 1 100 litres de déchets de papiers de bureau par semaine doivent les trier à la source et organiser leur collecte séparément des autres déchets pour permettre leur valorisation.
Si elles ne procèdent pas elles-mêmes à la valorisation de ces déchets triés, les PME doivent s’adresser directement à une entreprise de recyclage ou à un intermédiaire qui se charge de collecter, de transporter et de négocier les déchets, dans le but d’être recyclés. Chaque année elles se verront fournir avant le 31 Mars une attestation de leur prestataire prouvant et détaillant la prise en charge de leurs déchets l’année précédente (quantité, type de déchet, valorisation).
Les déchets de bureaux soumis à cette obligation regroupent :
Les entreprises qui ne respectent pas cette règle risquent une amende administrative maximale de 15 000 euros complétée d’une astreinte journalière.
Le saviez-vous ?
Un filtre de cigarette est une fibre de plastique contenant plus de 2500 substances chimiques (Benzopyrène, Chlorure de vinyle, Mercure,Arsenic,Méthanol, insecticide, Goudron,Plomb…).
Il n’existe pas encore de filtres de cigarettes biodégradables.Ils sont donc ensuite incinérés dans les centres de traitement des déchets, ou, dans une infime minorité des cas, recyclés. Jetés dans la nature, ils terminent leur course dans les rivières et les océans.
40% des déchets en mer Méditerranée sont des mégots, un mégot peut polluer jusqu’à 500L d’eau.
En France, 40% de la population active fume.
EASYTRI a adapté son offre à tous les volumes de consommation et tous les budgets avec une avec une offre à partir de 40€ HT/mois. Nous proposons des collecteurs de mégots de différentes tailles en fonction des entreprises.
MEGOT QUIZZ
Des entreprises s’engagent tous les jours dans le développement durable.
Après la collecte des déchets de bureau et des biodéchets, EASYTRI lance un nouveau concept de collecte des mégots de cigarettes. Afin de lutter contre la pollution visuelle et environnementale des centaines de mégots qui jonchent les entrées de nos entreprises ou les lieux publics, Easytri depuis sa création en 2009, propose aux entreprises et aux collectivités une collecte sélective des mégots à l’aide d’un collecteur attractif et éco-conçu : ‘LE POSE CLOP’
5 minutes pour fumer une cigarette, 12 ans pour qu’un mégot se décompose dans la nature
Une fois collecté, le mégot est entièrement recyclé : le filtre va servir à la fabrication de dalles en plastique ou de mobiliers urbains, le papier et le tabac seront compostés. Ce nouveau service de collecte et valorisation des mégots est effectif depuis janvier 2016.
Pour cette innovation, Sandrine Queyroi a reçu le prix « Agil’T engagement ». L’entreprise s’est, dès le début, spécialisée sur le marché des déchets de bureaux : papiers, cartouches d’imprimantes, piles, gobelets plastiques, DEEE, etc. Pour se développer, EASYTRI adopte une double stratégie : diversifier son activité et créer des franchises sur le territoire national.
En 2014, EASYTRI a créé une première franchise à Brive/ Limoges. Une deuxième a vu le jour en 2016 à Nice.
Depuis mai 2015, EASYTRI propose aussi un service de collecte et valorisation des biodéchets issus de restauration traditionnelle ou collective.
En constante évolution, la société crée de nouveaux emplois régulièrement.
Pour la 5ème année consécutive, la CCI Midi-Pyrénées et le Medef Midi-Pyrénées ont co-organisé les Trophées de l’Alternance, et récompensé dix entreprises de la région.
Les trophées de l’Alternance récompensent les entreprises qui s’appuient sur l’alternance pour promouvoir leur activité et développer leur attractivité, qui favorisent l’intégration des jeunes, et qui, en parallèle, encouragent leurs salariés à s’investir dans le tutorat.
Trois trophées « coup de cœur » ont été décernés aux entreprises :
Dans la catégorie « petites entreprises » ont été récompensées les entreprises :
Dans la catégorie « entreprises moyennes » ont été mises à l’honneur l’entreprise :
Dans la catégorie « grandes entreprises », ce sont l’entreprise :