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Tag Archives: Gironde

Nous avons déjà épuisé les ressources naturelles de la Terre

La date du « jour du dépassement de la Terre » est tous les ans plus précoce. A force de la déforestation, de la surpêche ou encore des émissions de gaz à effet de serre, la Terre est devenue déficitaire au début des années 1970.

« En 2017, la consommation de l’humanité dépasse de 70% les ressources disponibles »

Le « jour du dépassement de la Terre » intervenait :

  • le 5 novembre en 1985
  • le 1er octobre en 1998
  • le 20 août en 2009
  • le 2 août en 2017

A chaque dépassement l’humanité vit à crédit, la Terre ayant épuisé les ressources naturelles qu’elle peut renouveler en un an, calculs de l’institut de recherches Global Footprint Network.

 Le recyclage au secours de l’épuisement des ressources

Aujourd’hui le monde fonctionne sur un système économique dit linéaire. Pour présenter les choses simplement, nous extrayons, nous utilisons, nous rejetons. Evidemment, ce système n’est pas durable.Dans cette équation, on ne prend pas en compte la finitude des ressources extraites.

Mais cela ne peut pas fonctionner indéfiniment. Lorsque l’on étudie les ressources non renouvelables dans la croissance économique, il apparaît très vite que sans un changement de paradigme l’épuisement des ressources risque de nous causer beaucoup (vraiment beaucoup) de problèmes.

En effet si l’on prend l’hypothèse d’un rythme de croissance constant à 3,5%, on estime que la totalité des ressources (c’est-à-dire les gisements connus et exploitables dans des conditions acceptables) sera épuisée d’ici 2080.

Au-delà de cette échéance, nous devrons creuser très profondément dans la croûte terrestre pour satisfaire nos besoins, ce qui implique que nous aurons besoin d’encore plus d’énergie pour atteindre les gisements. Il se dessine alors très clairement un cercle vicieux ou l’épuisement des ressources s’accélère.

Une croissance vicieuse

Un changement de conception économique est plus que jamais nécessaire. La solution apparaît dans une économie dite circulaire où cette fois nous extrayons, nous utilisons et nous réutilisons. Le recyclage permet alors de satisfaire la majeure partie de nos besoins.

Les progrès techniques en matière de valorisation des déchets et de la matière en général offrent un fort potentiel de réintégration de la matière dans le cycle économique avec le moins de pertes possible.

En recyclant à 80%, on divise par 5 les quantités prélevées en milieu naturel. Mais, si l’on garde une croissance d’environ 3%, 80% de recyclage ne suffiront pas. En effet, le recyclage (80%) n’aurait que pour effet de faire gagner du temps puisque nous aurions toujours besoin de 20% de ressources naturelles pour remplir nos objectifs de croissance.

Aujourd’hui, si l’on voulait efficacement repousser les échéances, la croissance ne devrait pas dépasser la barre des 1%. Cette nouvelle échéance nous donne du temps, mais nous ne devons pas nous en satisfaire, car irrémédiablement les ressources finiront par s’épuiser.Une économie durable est censée nous faire gagner au moins un siècle, le temps que de nouvelles générations naissent et adaptent l’économie. Le recyclage apparaît donc indispensable à court terme certes, mais plus encore à long terme comme solution pour décaler l’épuisement des ressources.

Ce recyclage, puisqu’il induirait de réutiliser la matière nous permettrait aussi de réduire nos besoins et donc la production de ressources et d’énergie.

La nécessaire économie circulaire

Dès lors, l’économie circulaire semble être la solution. En permettant à la matière d’être réinjectée dans le cycle économique, nous laissons tranquilles les ressources enfouies permettant ainsi d’éviter les rejets nocifs ou un surplus de matière. Recycler permet à la fois de faire des économies et de ne pas avoir d’effet nocif sur l’équilibre planétaire (notamment avec des émissions de CO2).

Les avancées techniques, mais plus encore la montée d’une conscience durable permettent aujourd’hui d’envisager l’économie circulaire comme véritable solution pour l’avenir. Les gens ne veulent plus d’un bien s’il est nocif pour leur environnement. La hausse des problèmes de santé et celle de la rareté de certains matériaux participent à la volonté de changer de paradigme.

L’épuisement des ressources naturelles

Avec l’explosion démographique et l’émergence de nouveaux géants économiques, l’impact de l’humanité sur l’environnement augmente régulièrement. À tel point qu’on entrevoit l’épuisement de certaines ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables.

Quelles ressources sont menacées par la pression humaine ?
  • L’eau future ressource rare
  • Le sable, une ressource en voie de disparition
  • 2021 – La fin de l’argent métal
  • 2022 – La fin de l’antimoine
  • 2025 – La fin de l’or
  • 2039 – La fin du cuivre
  • 2050 – La fin du pétrole
  • 2072 – La fin du gaz naturel
  • 2072 – La fin du fer
  • 2120 – La fin du cobalt
  • 2137 – La fin du titane
  • 2139 – La fin de l’aluminium
  • 2170 – La fin du charbon

COLLECTE, TRI ET RECYCLAGE DES MÉGOTS

Le saviez-vous ?

Un filtre de cigarette est une fibre de plastique contenant plus de 2500 substances chimiques (Benzopyrène, Chlorure de vinyle, Mercure,Arsenic,Méthanol, insecticide, Goudron,Plomb…).
Il n’existe pas encore de filtres de cigarettes biodégradables.

Ils sont donc ensuite incinérés dans les centres de traitement des déchets, ou, dans une infime minorité des cas, recyclés. Jetés dans la nature, ils terminent leur course dans les rivières et les océans.

40% des déchets en mer Méditerranée sont des mégots, un mégot peut polluer jusqu’à 500L d’eau.

 

Éco-fumeurs, contribuez à respecter notre environnement

Notre collecteur pose clop’ 

En France, 40% de la population active fume.­­­­
EASYTRI a adapté son offre à tous les volumes de consommation et tous les budgets avec une avec une offre à partir de 40€ HT/mois. Nous proposons des collecteurs de mégots de différentes tailles en fonction des entreprises.

  • Conservez les abords de vos espaces propres
  • Recyclage et valorisation de vos mégots en filière dédiée
  • Suivi statistique des quantités recyclées
  • Sensibilisez vos équipes aux gestes de tri

 

MEGOT QUIZZ

Recycleo_easytri déchet de bureau

Décret 5 flux – obligation de tri à la source des déchets de papiers de bureau

Qui est concerné ?

Sont concernées, toutes les personnes ayant une activité économique locale (entreprises, collectivités territoriales, écoles…) dont l’implantation regroupe plus de :

  • 100 personnes à compter du 1er juillet 2016,
  • plus de 50 personnes à compter 1er janvier 2017,
  • plus de 20 personnes à compter du 1er janvier 2018

Les dispositions s’appliquent à compter du 1er juillet 2016, aux administrations publiques de l’Etat et établissements publics de l’Etat, sur chacune de leurs implantations regroupant plus de 20 personnes.

Les personnes dont l’implantation regroupe moins de 20 personnes sont quand même soumises à l’obligation de tri des déchets de papiers à la source si :

  • elles n’ont pas recours au service public de prévention et de gestion des déchets (SPPGD)
  •  OU elles ont recours au SPPGD et produisent ou prennent possession de plus de 1 100 de déchets par semaine

Quelles obligations, pour quels déchets ?

  • Ce décret concerne les déchets récupérés par les entreprises dans le cadre de leurs activités, qu’il s’agisse des déchets jetés par leurs clients dans leurs installations ou par leurs salariés
  • Ces entreprises devront séparer les déchets en papier, métal, plastique, verre et bois du reste de leurs déchets en vue de leur réutilisation ou valorisation.

Pour ce faire, les entreprises ont deux options :

  • soit instaurer un tri à la source, matière par matière,
  • soit placer ces 5 types de matières dans une même benne (en les séparant donc des autres déchets) et les faire collecter pour un tri ultérieur en vue de leur valorisation.

Les déchets séparés à la source ou collectés séparément doivent ensuite :

  • soit être valorisés par les producteurs et détenteurs eux-mêmes ;
  • soit être cédés à l’exploitant d’une installation de valorisation ;
  • soit être cédés à un intermédiaire (collecteur ou repreneur) en vue de leur valorisation.

Les entreprises productrices ou détentrices de déchets devront pouvoir justifier que les flux ont bien été séparés et valorisés. Pour cela, elles devront obtenir des justificatifs des déchets cédés (quantité, nature des déchets confiés) auprès de leurs exploitants d’installation de valorisation ou intermédiaires.

Les justificatifs concernant les déchets traités en année N, devront leur être remis avant le 31 mars de l’année N+1.

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