Action de sensibilisation conviviale ayant pour but de faire de Bordeaux une ville sans mégot !
Pour la deuxième année consécutive, le Rotaract Club de Bordeaux organise une action de sensibilisation en proposant à ses membres et aux passants de ramasser les mégots de cigarettes sur le quai Louis XVIII, en face de l’esplanade des Quinconces.
Un mégot seul peut polluer jusqu’à 500L d’eau. Son filtre contient jusqu’à 2500 substances chimiques. Jeté sauvagement, il termine souvent dans les mers et océans. Pourtant, il est facile de le jeter dans des endroits appropriés et des solutions de recyclage sont en développement !
Le Rotaract de Bordeaux est un club service créé en 1968 par le Rotary International. Il réunit des jeunes entre 18 et 30 ans pour échanger des idées, développer leurs compétences professionnelles, monter des actions locales et internationales, promouvant ainsi l’Amitié par le service.
Easy Tri, partenaire de l’événement, est une éco entreprise créée en 2009, qui propose aux administrations, collectivités et entreprises, des solutions innovantes pour la gestion de leurs déchets d’entreprise (papier, cartouches, piles, gobelets, canettes’) en y associant une forte dimension d’éco-responsabilité et de sensibilisation des publics.
Le gobelet carton est de plus en plus présent au sein de nos entreprises, campus et collectivités. En effet depuis 14 septembre, les députés ont adopté trois amendements qui modifient l’article 11 ter du projet de loi sur l’agriculture, suite aux critiques faites envers les gobelets en plastique jetable, le gobelet en carton s’impose avec un design plus « green ». Il apparait comme le produit le plus écologique sur le marché, mais à tort ! Un bel exemple de greenwashing !
Les gobelets en carton ne sont pas la solution aux gobelets en plastique : un gobelet carton représente 4,1 g de pétrole avec un prix de revient 2,5 fois plus fort que le gobelet en plastique.
Vous êtes-vous déjà posé la question pourquoi votre café ne coulait pas à travers le carton ?
La réponse est simple : lors de la fabrication, une fine couche de plastique polyéthylène (PE) est thermocollée au carton permettant d’assurer l’étanchéité. Je vous invite tous à découper ces gobelets et observer attentivement son épaisseur afin de vous rendre compte par vous-même de cette couche de plastique.
Deuxième point le “100% recyclable” des gobelets cartons. Ces gobelets sont supposés recyclable, oui, mais cette fine couche de plastique polyéthylène (PE) complique bien les choses !
Pour les papetiers, cette couche est très difficile à cibler et à isoler de manière viable, c’est un frein considérable lors des processus industriels de recyclage. Ainsi, pour le moment de nombreux papetiers font abstraction de cette couche et intègre le plastique dans les processus classiques ce qui dégrade la qualité du papier et démontre que ces gobelets ne sont pas 100% recyclables.
Dans les autres cas, ces gobelets sont considérés en tant que DAE (Déchets d’Activités Économiques) et donc non recyclés.
Rassurez-vous, des filières sont en place et répondent déjà à cette problématique, une technique permettant d’extraire la fibre papier présente dans les gobelets carton en l’isolant des autres matières a été développé. A l’heure d’aujourd’hui donc, il y a donc très peu de gobelets cartons qui sont recyclés en France et encore faut-il mettre en place un tri à la source sinon ces gobelets seront incinérés ou enfouis.
Vous trouverez également sur certains gobelets les termes “100% biodégradables”. Sur ces derniers, la couche de polyéthylène (PE) est remplacée par une couche de polylactique (PLA), un polymère obtenu à partir d’amidon de maïs. Ces derniers sont certifiés compostables par la norme EN 13432. Cette norme garantit la compostabilité des emballages lorsqu’ils sont placés dans les conditions optimales de compost industriel (60°C, 95% d’humidité).
N’essayez pas de les mettre dans votre compost, seul des conditions de compost industriel pourront faire disparaître votre gobelet !
En comparaison aux gobelets plastiques jetables recyclés, ces gobelets cartons sont bien moins performants sur beaucoup indicateurs environnementaux comme le changement climatique ou encore l’eutrophisation même en les considérant 100% recyclés pour les premiers ou 100% compostés pour les seconds. Du point de vue opérationnel, ces gobelets provoquent de nombreux dysfonctionnements dans les distributeurs de boissons chaudes. Qui n’a jamais eu son distributeur en panne à cause d’une mauvaise éjection d’un gobelet carton ?
De nombreux industriels se penchent sur les différents matériaux à utiliser pour la fabrication de ces gobelets jetables mais finalement ne faudrait-il pas totalement les supprimer ? Partir sur une solution de réutilisation pour faire de ce déchet une ressource ? La réutilisation est en effet à privilégier avant le recyclage tout en utilisant un matériau ayant des filières de recyclage adaptées lorsque celui-ci sera en fin de vie après de nombreuses utilisations.
Le 27 juillet 2018 a eu lieu la journée RSE organisée par le groupe Pichet pour l’ensemble de son personnel. Cette journée, organisée chaque année, a permis à tous les collaborateurs du groupe de se consacrer entièrement au tri de leurs archives et au rangement de leur bureau.
Objectif clairement affiché : éliminer et recycler tout ce qui était obsolète, archiver tout ce qui devaient être préservé. L’implication de tous a été salué par l’équipe dirigeante et un repas festif à lancer le début du Cleaning Day.
Les avantages après ce type d’opération
Durant cet après-midi festive, EasyTri a présenté les outils de tri qui seront mis en place au sein du siège du groupe dès le mois d’aout.
- Noms & prénoms…
Les bonnes réponses
Composition des prix : (un Porte-carte Victoire Daumont (Maroquinerie Fondaudège) ; une boite cloche luxe cosmétique Bio Océopin (Cap Ferret) ; un confit de vin de sauternes Gondolo 50g (Sud Gironde) ; une confiture Gondolo 50g ; 2 bières Azimut (Brasserie de Bacalan) ; 1 verrine de Tchitchons nature (Ferme de Queyran -Sud Gironde) ; 1 verrine de Tchitchons au foie gras (Ferme de Queyran -Sud Gironde) ; un sachet de 6 chocolats en ganache (Chocolaterie Xavier Lalère – Fondaudège)
Les suggestions des équipes collectées lors de cette journée pour un mieux « travailler ensemble »
1. Avoir une vraie politique de traitement des déchets et d’économies d’énergie
2. Arrêter la climatisation et éteindre la lumière en plein jour
3. Éteindre les lumières la nuit
4. Sensibiliser aux économies d’énergie : éteindre la lumière des toilettes
Belle initiative, merci !
« En 2017, la consommation de l’humanité dépasse de 70% les ressources disponibles »
Le « jour du dépassement de la Terre » intervenait :
A chaque dépassement l’humanité vit à crédit, la Terre ayant épuisé les ressources naturelles qu’elle peut renouveler en un an, calculs de l’institut de recherches Global Footprint Network.
Aujourd’hui le monde fonctionne sur un système économique dit linéaire. Pour présenter les choses simplement, nous extrayons, nous utilisons, nous rejetons. Evidemment, ce système n’est pas durable.Dans cette équation, on ne prend pas en compte la finitude des ressources extraites.
Mais cela ne peut pas fonctionner indéfiniment. Lorsque l’on étudie les ressources non renouvelables dans la croissance économique, il apparaît très vite que sans un changement de paradigme l’épuisement des ressources risque de nous causer beaucoup (vraiment beaucoup) de problèmes.
En effet si l’on prend l’hypothèse d’un rythme de croissance constant à 3,5%, on estime que la totalité des ressources (c’est-à-dire les gisements connus et exploitables dans des conditions acceptables) sera épuisée d’ici 2080.
Au-delà de cette échéance, nous devrons creuser très profondément dans la croûte terrestre pour satisfaire nos besoins, ce qui implique que nous aurons besoin d’encore plus d’énergie pour atteindre les gisements. Il se dessine alors très clairement un cercle vicieux ou l’épuisement des ressources s’accélère.
Un changement de conception économique est plus que jamais nécessaire. La solution apparaît dans une économie dite circulaire où cette fois nous extrayons, nous utilisons et nous réutilisons. Le recyclage permet alors de satisfaire la majeure partie de nos besoins.
Les progrès techniques en matière de valorisation des déchets et de la matière en général offrent un fort potentiel de réintégration de la matière dans le cycle économique avec le moins de pertes possible.
En recyclant à 80%, on divise par 5 les quantités prélevées en milieu naturel. Mais, si l’on garde une croissance d’environ 3%, 80% de recyclage ne suffiront pas. En effet, le recyclage (80%) n’aurait que pour effet de faire gagner du temps puisque nous aurions toujours besoin de 20% de ressources naturelles pour remplir nos objectifs de croissance.
Aujourd’hui, si l’on voulait efficacement repousser les échéances, la croissance ne devrait pas dépasser la barre des 1%. Cette nouvelle échéance nous donne du temps, mais nous ne devons pas nous en satisfaire, car irrémédiablement les ressources finiront par s’épuiser.Une économie durable est censée nous faire gagner au moins un siècle, le temps que de nouvelles générations naissent et adaptent l’économie. Le recyclage apparaît donc indispensable à court terme certes, mais plus encore à long terme comme solution pour décaler l’épuisement des ressources.
Ce recyclage, puisqu’il induirait de réutiliser la matière nous permettrait aussi de réduire nos besoins et donc la production de ressources et d’énergie.
Dès lors, l’économie circulaire semble être la solution. En permettant à la matière d’être réinjectée dans le cycle économique, nous laissons tranquilles les ressources enfouies permettant ainsi d’éviter les rejets nocifs ou un surplus de matière. Recycler permet à la fois de faire des économies et de ne pas avoir d’effet nocif sur l’équilibre planétaire (notamment avec des émissions de CO2).
Les avancées techniques, mais plus encore la montée d’une conscience durable permettent aujourd’hui d’envisager l’économie circulaire comme véritable solution pour l’avenir. Les gens ne veulent plus d’un bien s’il est nocif pour leur environnement. La hausse des problèmes de santé et celle de la rareté de certains matériaux participent à la volonté de changer de paradigme.
Avec l’explosion démographique et l’émergence de nouveaux géants économiques, l’impact de l’humanité sur l’environnement augmente régulièrement. À tel point qu’on entrevoit l’épuisement de certaines ressources naturelles, renouvelables et non renouvelables.